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Association des Juifs Libéraux de Toulouse

 

 

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Le mot du jour

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ASKALA Alors que le vocable Bina, vu par ailleurs, désigne la capacité à la logique, en somme un bon QI, le vocable Askala , qui de nos jours désigne l’intelligence en général, désigne en hébreu biblique plutôt le processus de déduction, de réflexion en lui-même Comme celui de la rédaction d’un problème de maths.
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AROUR Le mot Arour, est traduit par « maudit ». Ce terme latin vient de « male dictus » et signifie dire, souhaiter du mal.
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AVODA AVODA est le terme utilisé, dans la Bible, pour désigner, de façon générale, toute servitude , toute tâche non pénible effectuée par tout subalterne au profit de son supérieur hiérarchique , que ce subalterne soit du plus bas étage (esclave) au plus élevé ( ministre du roi) ou que cette subordination soit , par extension ,celle d’un serviteur de culte envers son (ses) dieu(x).
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AL PNE AL PNÉ indique, en tout premier lieu et en règle générale, l’ubiquité et , de ce fait, signifie ce qui occupe le maximum de volume ou de plénitude d’espace donc « de partout » ou « en plein » Ce sens ubiquitaire prévaut dans l’immense majorité des versets du Rouleau. Nous verrons pourquoi ce sens, ainsi compris et réhabilité, est fondamental
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ADAMA ADAMA , de prime abord, ce vocable pourrait ne signifier littéralement et seulement que  » la terre » mais en réalité , nous verrons que sa dimension biblique, du moins telle qu’elle nous l’est décrite, va bien au delà de ce simple sens premier. Le Rouleau nous rappelle en effet tant sa polyvalence que sa symbolique épique particulière et ce, en de maints chapitres.
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ALMA Ce terme traduit faussement par « vierge » dans la septante grecque a créé ensuite une confusion, devenue historique, dans sa référence à Isaïe. Le terme grec imprécis et réducteur, a amalgamé  les deux termes hébreux, pourtant  bien différents que sont  « ALMA » et  « BÉTOULA »
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BINA Bina (du verbe léavin = comprendre, analyser) est une qualité première qui signifie à la fois la faculté de compréhension, la faculté de logique, la raison, l’esprit d’analyse mais aussi les lois physiques
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BA AVOUR Cette expression fréquente peut être lue de plusieurs manières qui peuvent changer du tout au tout le sens de certains versets. En particulier de celui où Abraham s’adressera à son épouse et demi-soeur Sarah lors de leur voyage en Egypte
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BAROUKH Il est coutume de traduire le mot Baroukh, de nos jours, et par défaut, par l’adjectif « béni ». C’est en tout cas ainsi qu’il est usuellement compris.
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BORE-BARA BORE (verbe au temps présent) et dont le temps passé est BARA est un verbe que l’on traduit
traditionnellement par « créer ex nihilo ». Mais nous verrons que, dans le Rouleau, ce terme de
« créer » a plutôt régulièrement le sens de « former» ou de «transformer»
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BAKH’AR Le mot « BAKH’AR » signifie « choisir, élire, désigner » On parle ainsi d’un peuple « élu » mais le Rouleau nous rappelle avec insistance, en le martelant répétitivement, que si le peuple d’Israel est un peuple « élu » c’est seulement parce qu’il a été désigné et a acquiescé d’être un peuple saint kadoch pour accomplir une double mission.
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BAÏT On ne retient souvent de, BAÏT que sa seule signification basique de maison.et donc de lieu varié d’habitat. En réalité, il a d’autres grands sens bibliques que nous allons utilement aborder.
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CHEMA Le mot CHÉMA est un vocable bien connu, comme étant notamment le premier mot d’un texte liturgique important extrait du Deutéronome (6,4) dans un paragraphe auquel il a donné son nom.
On a coutume de ne le traduire que par un seul de ses sens courants, celui de « Ecoute », de par un seul choix référentiel à faire et obligé dans toute version traductrice.
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CHEM On traduit habituellement CHEM par le substantif de « Nom ». Son pluriel est « chémoth ». Quant au « Nom » de Dieu que Moïse rapportera au peuple, il est appelé Chem améphorach (le Nom révélé)
Nous nous attacherons ici aux limites fixées à ce Nom, et à expliquer, d’autre part, pourquoi cette communication du Tétragramme, faite à Moïse, a un lien direct d’avec les futures dix plaies d’Egypte et d’avec l’exode.Voir les détails
CHAVOUOTH Encore un autre vocable en faux ami. C’est à tort qu’on l’appelle « la fête du don des tables de la Loi ». Chavouoth lui est totalement étrangère dans le Rouleau et signifie « les semaines »
C’est une fête de pèlerinage décomptée sept semaines après la nuit de Pessah
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CHAV Le mot « CHAV » est le mot hébreu qui désigne « la fraude, l’inexact, le faux , la manipulation d’esprit, l’instrumentalisation» . En fait, la Bible accorde une telle portée à ce concept négatif qu’il fera l’objet d’un interdit gravé en toute haute place dans le début des tables de la Loi, L’instrumentalisation du message divin servant à dénaturer en son socle les valeurs structurelles et fondamentales du Rouleau
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CHABBAT Le mot « CHABAT » est à la fois un nom et un verbe qui indique basiquement une « cessation». Ainsi, lors de la création du monde, le texte ne veut en rien nous indiquer que Dieu se serait prétendument « reposé  » ( concept absurde ) mais bien qu’ IL a terminé , qu’ IL a cessé la première phase , celle qui consiste à avoir d’abord donné forme à la structure matérielle de tout ce que contient l’univers.
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CHADAÏ C’est dans Genèse 17, 1 qu’apparait pour la première fois le mot « CHADAÏ » quand il nous est dit que Dieu apparut à Abram et lui dit : « Je suis le Dieu Chadaï » Il y en a deux grandes lectures possibles.
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CHOMER Le radical CHOMER a plusieurs sens dans la Torah. Contrairement à l’hébreu moderne, il est peu souvent utilisé comme substantif (= gardien) mais est surtout un verbe d’injonctions
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DAAT Ce substantif biblique (apparemment anodin mais dont vous verrons, en fin de propos, qu’il sous-tend des implications historiques inattendues) signifie l’acquit enseigné et est l’un des vocables qui contribuent à cerner le concept biblique, l’étendue et les limites « du savoir, de la connaissance »
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DERACHA DERACHA n’a pas dans la Bible le sens du laïus convenu de nos jours, et que font les jeunes Bar / Bath Mitswoth lorsque le discours n’a fait ni l’objet d’une recherche vraiment personnelle sérieuse et référencée, non empruntée, ni n’interpelle l’auditoire. En ce cas, il ne faut parler que de simple discours
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DVACH D’VACH, en hébreu moderne, ne signifie seulement et restrictivement que le miel. Or, son vrai sens originel exact dans le Rouleau est plus large, tout comme il le sera plus tard en reprise dans de nombreux récits de la Guemara (partie du Talmud)
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DAM Alors qu’en hébreu moderne, DAM signifie surtout le sang , en hébreu biblique, il a non seulement ce sens, mais aussi d’autres sens différents corrélés à l’âme ou à ce qui fait couler le sang, c’est à dire la mort violente ou le meurtre.
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ELOHA Le mot ELOHA (au singulier) désigne en général toute croyance de l’homme en une force qui lui est supérieure et en laquelle il accorde sa confiance et soumission, le plus souvent il s’agit d’une croyance en une force abstraite
(on parle alors d’une superstition, d’un dieu) mais ce vocable peut se référer parfois à une force bien concrète.

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EMETH ÉMETH signifie de façon globale ce qui est supposé être vrai, donc, en principe, signifie la vérité. Aussi pourrait-on croire, de prime abord, qu’il n’y a qu’une seule et unique vérité et que celle-ci serait donc indivisible.
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EQUEV ÉQUEV est à l’origine tant du nom de Jacob ( en allusion peu flatteuse, comme nous le verrons) et fait aussi le titre d’une paracha . Ce vocable équév peut être tantôt un substantif, tantôt un verbe, ou tantôt une conjonction.
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ECH ECH, dans le Rouleau, signifie le feu, mais, comme nous le verrons en étude référencée, l’état ou la fonction de cet élément doivent être pris dans un sens trés large et aux multiples facettes.
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EMOUNA
AMEN
EMOUNA désigne tout ce qui est fiable, digne de confiance absolue , digne de croyance, sur quoi ou sur qui on peut entièrement s’appuyer , sur quoi ou qui on peut compter, avoir foi et que l’on approuve entièrement, avec sincérité.
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ERETZ Si en hébreu moderne, le mot ERETZ ou ARETZ désigne « le pays » , on conçoit que ce sens actuel ne pouvait guère exister dans le Rouleau , au moment la création inhabitée du monde, où il a alors dans la Genèse plusieurs autres sens différents allant successivement du plus large de dimension cosmique au plus restreint et où il y signifie ainsi en se « ratatinant » progressivement
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GUER GUER signifie un étranger, Mais il y a de fait et dans le Rouleau quatre qualificatifs distincts pour y désigner les « étrangers » : Guer, Guer tochav, Guer tsédék, Nékh’er…
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GUEOULA « Guéoula» est bien connu en notre hébreu moderne ou liturgique comme signifiant la délivrance, la rédemption. Certains l’ont même extrapolé à l’ère messianique, concept d’introduction très tardive dans le judaïsme.
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HOUKA Dans la bible, HÉRÉM désigne l’exclusion rigoureuse d’un habitant mis au ban de la société , laquelle exclusion pouvait se réaliser de deux façons selon le contexte punitif:
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HELEV C’est un vocable parmi ceux des faux amis. Alors qu’en hébreu moderne, ce mot ne signifie uniquement que le lait, ce sens lacté préférentiel n’apparut que tardif et restrictif, mais n’était en rien auparavant le sens habituel et dominant de hélév dans le Rouleau de la Torah.
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HESED H’ESED a dans le Rouleau deux sens. Le premier, de loin le plus usuel et bien connu désigne la bienveillance; la faveur, la clémence, la générosité spontanée, la grâce, mais aussi la gratitude de retour.
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HAPHTARA Comme chacun le sait, le mot Haphtara désigne, lors des offices, ce qui fait suite et prolonge la lecture de la Thora les jours de sa sortie. Mais son sens originel exact est bien différent de celui convenu et actuel. Le mot Haphtara est en effet construit à partir du verbe POTER ( radical P-T-R ) dont il est dérivé et qui signifie expliquer, interpréter, déchiffrer.
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HEREM Dans la bible, HÉRÉM désigne l’exclusion rigoureuse d’un habitant mis au ban de la société , laquelle exclusion pouvait se réaliser de deux façons selon le contexte punitif…
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ISRAEL Nom donné à Jacob après qu’il se soit symboliquement repenti de son attitude sournoise envers son frère Esaü, et qu’il abandonne ainsi son prénom péjoratif de Jacob pour celui d’Israël.
Voir au mot équév en son § B pourquoi équév avait justifié qu’on lui donne son premier prénom de Jacob.
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IVRI Le mot IVRI signifie « hébreu » .Mais quel en sont ses origines ? Ce vocable vient d’EVER, radical formé des trois lettres Ayin – Beth – Réch. Sa source est multiple, à la fois nominative mais aussi symbolique.
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INENI INENI, lorsqu’il est placé devant un verbe signifie  » voici que je j’ai l’intention de faire … » et traduit alors la volonté affichée d’une action imminente
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KOHKH’MA Le mot Kh’okh’ma signifie principalement (à de rares exceptions près) la sagesse.
Mais qu’est-ce que sous-tend la sagesse biblique ? Car ce terme qui nous est familier, a subi, depuis lors, bien des influences postérieures et extérieures, dont celle surtout de la sophia grecque ou de diverses philosophies d’horizons variés
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KADDICH Ce texte, appelé à tort « Prière pour les morts », est d’apparition tardive. Son seul but est de magnifier et glorifier le Nom de Dieu (voir le sens du mot CHEM auquel il est étroitement lié).
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KANA Kana signifie « exclusif ». C’est bien à tort que certains s’autorisent à traduire Kana par prétendument « Jaloux » lorsqu’on parle de Dieu. Or rien n’est plus tenace en effet qu’une erreur sémantique qui se perpétue par emprunts et duplications répétitives
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KHOCHEKH Voir au mot « OR » dont il est indissociable
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KORETH KORETH, qui est écrit avec un Kaf, (radical biblique KH-R-T) à trois grands emplois dans le Rouleau, dont un avec un usage insolite dans les alliances bibliques. Ce vocable signifie à la fois la césure, la scission, le retranchement, l’exclusion, et pour les alliances, il signifie contracter.
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KEDECHA Ce terme surprenant est souvent source de perplexité chez certains. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, Kedécha, bien qu’ayant la même racine que Kodéch ( qui veut dire saint ), n’est en rien son adjectif féminin ( « sainte ») et n’a strictement aucune connotation de sainteté, mais signifie  » prostituée ». De même, son masculin, Kadéch veut dire un prostitué.
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LEKH LEKHA Cette expression est utilisée dans Genèse 12:1 où Dieu dit à Abram littéralement « Va ‘pour toi’ » loin de ton pays, de ton lieu natal et de la maison paternelle, et va au pays que je t’indiquerai » .
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LEV Le mot « LEV » (ou encore « lévav ») a plusieurs sens dans la Bible. Quand il s’applique à Dieu, il signifie «la prise de décision, la volonté». Mais quand il s’applique à l’homme, il signifie soit «l’esprit, la pensée intelligente, le talent» soit «le coeur (l’organe)» soit «le courage » soit «la générosité » ou soit «le centre de». Voyons en quelques illustrations.
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LO TISSA Dans le troisième des dix commandements qu’il introduit (Exode 20, 7) le vocable LO TISSA (éth chem h’ léchav) autrefois traduit restrictivement par  » Tu ne jureras pas », a un sens beaucoup plus extensif.
Il y a lieu de distinguer son emploi selon qu’il est utilisé concernant Dieu ou dans d’autres situations.
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MAYIM Le Mot Mayim signifie généralement l’EAU. Dans la Bible aussi. Pour autant, son emploi peut être différent selon l’hébreu moderne ou biblique où, alors, son sens ancien est plus large
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MALAKH Ce mot signifie en son sens d’origine, tantôt un message ou tantôt un signal ou tantôt un évènement ou bien un prodige ou de façon plus globale tout support , de quelque nature qu’il soit, de ce message qui émane directement et sans intermédiaire du Divin
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MELAKH’A MELAKH’A désigne une activité laborieuse et pénible , contrairement à avoda ( activité non pénible – voir ce terme) . Dans la bible, on le trouve rapporté aux travaux physiques sur les matériaux (sur l’or, l’argent, le cuivre, donc à forger, ou sur le bois donc à scier, à tailler ou pour la poterie ou pour l’orfèvrerie)
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MIDBAR Le mot « MIDBAR » signifie en hébreu moderne le « désert », ce qui, dans notre esprit évoque une image quasi saharienne. Or tel n’était en rien le sens que lui donnait le Rouleau qui évoque en premier le concept d’une terre « essentiellement pas ou peu habitée » et donc, de ce fait, pas ou peu cultivée.
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MIRMA Itérativement stigmatisée avec force par le Rouleau comme une contre-valeur, un défaut majeur, à absolument éviter, MIRMA signifie la fourberie, la duplicité, le double langage, la manipulation, En somme le tout contraire du parler vrai. C’est un sous-élément du faux en général, c’est à dire du chav
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NAFACH Selon la traduction de la Bible rabbinique de France :
Le septième jour, (Dieu) « a mis fin à son œuvre et s’est reposé » en traduction proposée pour CHABAT VAYINAFACH
Or cette traduction simpliste, non seulement est quasiment inchangée depuis les siècles où certains croyaient encore que L’Eternel avait forme d’homme.
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NEFECH Ce mot néfech signifie essentiellement, et selon le contexte, tous les stades de la vie de l’âme. Il a, de ce fait, dans la Bible, plusieurs sens, dont quatre grands sens principaux, donc à comprendre et traduire à chaque fois avec circonspection et à bon escient, en tenant compte particulièrement du contexte et de la grammaticale. En effet, de par notre culture, ces sens peuvent parfois nous prêter à confusion, voire à un contresens fondamental.
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NABI Nous traduisons NABI par « prophète » ce qui rend très imparfaitement la multiplicité des sens bibliques de ce mot hébreu. Il est aussi utilisé pour désigner, par exemple, un « prédicateur » NABI évoque stricto sensu celui qui « apporte » ou « transporte » une charge spirituelle ou non, un portage, car le NABI est celui qui transmet un message de nature polymorphe
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OR Le mot « OR » est le mot hébreu qui désigne la « lumière». Utilisé pour la première fois dans le chapitre du récit de la création (que l‘on appelle maassé béréchit), c’est un mot indissociable d’un autre mot tout aussi fondamental, voire même capital, et qui est le vocable de «khochekh », (ce que l’on a rien trouvé de mieux à traduire communément que par « obscurité » mais nous verrons cette traduction comme étant inappropriée, du moins dans le premier verset.
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OLAM Le mot « OLAM » n’a pas, dans la Bible, le sens élargi qu’il prendra par la suite dans l’hébreu talmudique, kabbaliste ou moderne que nous lui connaissons. Car si en hébreu moderne, il désigne tant tout ce qui est lié au monde et à l’universel, et qu’ il désigne tout autant le temps éternel ou très long,
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OREF Dans la bible, OREF a plusieurs sens trés différents selon qu’il est employé comme nom commun ou comme verbe, ce que nous constaterons par les citations référencées ci dessous. Ces sens peuvent facilement préter à confusion entre eux.
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POKED Dans la Bible, POKED ( pé+kof+daleth) est un des verbes du Rouleau parmi les plus importants de par son impact dogmatique et historique . En effet, si, lorsqu’il se rapporte à l’humain, il signifie simplement tenir un compte, un décompte, calculer, (tel le décompte tenu dans le livre des Nombres)
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PANIM En hébreu moderne PANIM signifie le visage. Par contre, il n’a en rien ce sens lorsque ce vocable concerne Dieu. Traduire PANIM par un face à face d’avec Dieu relève d’au moins huit incoherences, par des contradictions alors générées
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PEROU «Pérou» (Genèse 1,28) est infiniment plus riche de sens que le simple «croissez», ainsi traduit, ne le laisserait à penser. Il vient de « Péri»(le fruit). Et le fruit n’est autre que le symbole du développement harmonieux et ultime de l’arbre fruitier, et donc Pérou signifie aussi, lu en son sens sémantique premier
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ROUAKH Dans le Rouleau, ce vocable a des sens très différents selon qu’il fait référence à Dieu, ou aux phénomènes atmosphériques, ou à l’homme. Quand on l’attribue intrinsèquement à Dieu Rouakh signifie l’Esprit la Volonté de Dieu. Quand il se rapporte à l’air, c’est alors celui du souffle, du vent. Il y a beaucoup trop d’amalgames là-dessus, dans les traductions courantes, par confusion de ces deux sens.
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RECHIT Ce mot Réchit a trois sens courants. D’où les controverses ayant existé sur le premier mot biblique
Son premier sens vient de ce que réchit n’est qu’un dérivé du mot roch lequel veut dire la tête.
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ROTSE Alors qu’en hébreu moderne ROTSÉ ( radical RTS) signifie vouloir, par contre, dans le Rouleau ( ou dans le livre de rituel) , il signifie plutôt agréer ou pardonner.
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ROE Alors qu’en hébreu moderne ROÉ (infinitif : « Lir’oth ») signifie surtout voir, mais en son sens optique, par contre en hébreu biblique, son sens est bien plus large. Il implique toutes les formes de vision, autant optique que celles abstraites, telles que perce-voir , ou conce -voir ou pré-voir.
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RAKH’IL Alors qu’en hébreu moderne rakh’il ne désigne restrictivement que les calomnies, son sens biblique est bien plus large. Il couvre trois grands travers qui se dégagent des textes.
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RAKH’OUM Ces deux adjectifs de rakh’oum et de  kh’anoun attribués à Dieu, et répétés de nombreuses fois dans la liturgie, notamment lors des offices de Kippour, sont presque toujours associés dans la Bible et forme ainsi la paire ( Ainsi :  Psaume 78:38, Psaume 86:15,  Psaume 103:8 ).
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SATAN Le mot « SATAN » n’existe nulle part dans l’enseignement du Rouleau de la Torah. Ce vocable, tel que nous le connaissons dans notre imaginaire fertile occidental, n’est qu’un concept postérieur et très tardif, strictement païen et qui lui est totalement étranger.
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TOHU BOHU Avant que le monde ne soit créé, le Rouleau nous dit, qu’en son tout début (Genèse 1,2), l’univers terrestre n’était alors qu’un «TOHOU VABOHOU» expression traduite communément par un Tohu- Bohu. Mais nous verrons que le sens hébreu biblique n’est point superposable à celui moderne que le Larousse nous définit comme n’étant que « un grand désordre, une agitation confuse et bruyante »
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TBOUNA Le mot TBOUNA est à rapprocher du mot BINA
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TOV TOV est un adjectif bien connu car il signifie « bon ». Mais dans la Bible, TOV avait en réalité un contenu en des sens bien plus orientés. En dénominateur commun à toutes ses variantesi, le vocable cherchait prioritairement à nous exprimer tout ce qui directement ou indirectement facilite la VIE soit en en favorisant celle-ci en son existence même, ou soit en l’amélioration dans sa qualité.
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TEMOUNA En hébreu moderne, Temouna signifie exclusivement une image, un tableau, un portrait, mais tel n’est pas le cas en hébreu biblique où son sens principal est bien tout autre. En effet, de même que le mot « Talmoud » indique le support de l’étude…
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TANINE Le mot animalier « TANINE » signifie « reptiles à pattes » donc qui marchent et évoque dans le Rouleau le crocodile mais tout autant les autres reptiles de cette espèce (lézards, caméléons) .Il fait pourtant l’objet d’une grande confusion sémantique..
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TREFA Dans la bible, une bête TREFA désigne littéralement une bête « déchirée » car tuée par un prédateur. Or dans le langage actuel séfarade, ce terme désigne toute espèce animale non permise, non « cacher ».
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TAHOR TAHOR signifie « pur « et ce concept de pureté est d’une rare importance dans le Rouleau. Mal appréhendé et flou dans notre civilisation occidentale, être « pur  » est fondamental dans le judaïsme.
Ce concept ambitionne une finalité triple :
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TSEDEK Le mot Tsédek signifie littéralement, ce qui est « exact ».
La Bible impose un respect obsessionnel de l’exactitude, (qui s’étend jusqu’à celle de la justice, dans l’exactitude de sa balance dans l’évaluation de la cause des parties) laquelle est considérée comme l’une des quatre grandes vertus majeures, certes proches, mais cependant à bien scinder en leur signification.
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TSELEM TSELEM signifie, à l’origine et dans le rouleau, exclusivement l’image , mais ne croyons en rien qu’il s’agisse là d’une image selon notre sens usuel concret et représentatif, (nom que l’hébreu moderne a donné ainsi à la photographie), mais il s’agit d’un tout autre sens, celui d’une IMAGE ABSTRAITE , au sens d’une image de l’esprit, construite selon l’imag ination, selon donc l’image que l’on est amené à se faire de quelque chose ou de quelqu’un, et donc dans le sens d’un CONCEPT , d’un DESSEIN de ce que l’on conçoit ou d’un PROJET que l’on projette de réaliser, que l’on conceptualise
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TSEBAOTH Le mot « TSEBAOTH », (pluriel de Tsava) a deux sens. L’un, accessoire dans le rouleau, est devenu prévalent en notre hébreu moderne, alors que c’est l’autre, (alors que de nos jours très accessoire), qui prévalait par contre en hébreu biblique.
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TSADIK La bible, qui utilise trés souvent ce vocable de référence, qualifie de TSADIK (radical TS + D + K) tout homme qui s’efforce de tendre vers une analyse juste et donc qui s’évertue à ne considérer et à ne se plier exclusivement qu’à ce qui est seulement rigoureusement conforme et exact ( tsédék = exact voir l’étendue ce terme) et qui d’autre part se plie à des régles morales édictées.
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VAYINAFACH Le septième jour, (Dieu) « a mis fin à son œuvre et s’est reposé » en traduction proposée pour CHABBAT VAYINAFACH
Or cette traduction simpliste, non seulement est quasiment inchangée depuis les siècles où certains croyaient encore que L’Eternel avait forme d’homme.
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VAYAR VAYAR est un verbe fréquemment rencontré. C’est le temps passé du verbe lir’oth qui signifie principalement, mais pas seulement « voir ». Ce verbe a en effet¨, dans le Rouleau, quelques autres sens à ne surtout pas méconnaître.
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YOM YOM signifie classiquement un « Jour » c’est-à-dire une période limitée à vingt-quatre heures. Son pluriel est alors uniquement yamim en cet emploi. Mais il peut avoir d’autres sens et désigner ainsi une durée bien plus longue, voire même extrêmement longue
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YOCHEV Dans la Bible, le verbe YOCHEV (YOD CHIN BETH) a plusieurs sens bien distincts selon qu’il se rapporte aux humains ou à Dieu. Lorsqu’il est attribué aux humains, il signifie essentiellement « s’asseoir, être assis ou résider, s’installer ».
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YAD Si en hébreu moderne, le mot YAD désigne surtout « la main », dans le Rouleau ce sens n’y est que le moins fréquent et donc d’emploi second. En effet, sa polysémie imagée s’étend bien au-delà.
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